Thank you very much, Admin. Le sujet de l’interaction de la musique dite “classique” et de la musique de films serait un sujet de thèse passionnant. Pour moi qui étais hermétique à la musique classique contemporaine, la musique de films m’est apparue comme une continuation de ce que j’aimais dans la musique classique jusqu’au début du XXème siècle, quelles que soient ses formes (symphonies, musique de chambre, concertos, poême symphonique, opéras, morceaux pour un seul instruments,etc). En fait, cela était historiquement logique puisque les premiers à avoir composé pour le cinéma étaient des musiciens classiques ou de formation classique. Le premier compositeur de musique de film serait le Français Camille SAINT-SAENS en 1907. HOLLYWOOD par exemple apportait à ces compositeurs ce que ne leur apportait pas leur art : L’argent. (Voir la biographie de Miklos ROZSA “double life”, qui veut tout dire).Si la musique d’HOLLYWOOD était mal vue sur la côte est des Etats-Unis, où seuls les spectacles musicaux de BROADWAY étaient considérés (on se souvient du “bide” que rencontrera Max STEINER au début des années cinquante quand il est venu jouer “Gone with the wind” !!!), elle s’est développée, enrichie à l’époque du parlant, où la musique s’est mise à accompagner les images (“King Kong” de Max STEINER). Tous ces grands musiciens continuaient pour la plupart en parallèle leurs compositions classiques. Ce phénomène s’est perpétué durant ce que l’on a appelé (à raison) l’âge d’or d’HOLLYWOOD. Je dirais que le dernier exemple de compositeur “hybride”, mi-classique, mi-soudtracks est peut-être André PREVIN (d’origine allemande et non française, comme pourrait le laisser supposer son pseudonyme). Elément symbole de cette époque charnière : John WILLIAMS a commencé sa carrière, notamment en travaillant avec André PREVIN (c’est ce qu’il explique à Anne-Sophie MUTTER, violonniste prodige découverte par KARAJAN, dans l’entretien bonus du blu-ray “John Williams in Vienna” – On notera de manière amusée que Anne-Sophie MUTTER aura pour second mari André PREVIN pendant 4 ans ( malgré leurs 34 ans d’écart). Apartir de cette génération “John WILLIAMS, nous avons des musiciens de cinéma à part entière, dont la plupart auront pour ambition de créer des oeuvres pour le répertoire clessique, comme s’ils gardaient un sentiment d’inériorité par rapport à leurs glorieux ainés. Et c’est souvent là que le résultat a pu être décevant (même avec John WILLIAMS). J’en viens (enfin) à Danny ELFMAN et son concerto”Eleven Eleven”. ELFMAN, admirable orchestrateur, parvient à nous offrir une oeuvre lumineuse avec ce concerto pour violon, où les parties orchestrales restent sans doute supérieures aux soli du violon, mais l’ensemble reste homogène et très réussi. Une des rares réussites justement d’un musicien de musique de films d’aujourd’hui, à mon avis, dans le métaverse (c’est un mot à la mode) de la musique classique (même si elle n’a plus rien à voir aujourd’hui avec ce qu’elle était avant justement que ne débute le phénomène de la musique de films. Tout ceci n’est que croisementss, paradoxes, continuations, transformations…). D’où le côté passionnant du sujet, dont j’ai surtout évoqué rapidement l’histoire américaine. Des raccourcis forcément simplistes et caricaturaux, vous m’en excuserez j’espère. La conclusion de tout ce charabia : Ecoutez d’urgence ce concerto du Grand danny ELFMAN (je suis beaucoup plus réservé en ce qui concerne le Piano Quartet…).
19 comments
Wow! Thanks!
WoW too or two… Thx [too or two]!
Niiiiiice! Thanks a lot! Once again!
THANKS
Reupload.
I can’t open it. File is damaged
Sweet! Can you upload James Newton Howard’s violin concerto by any chance?
I’m getting an error message – damaged or corrupted file… Could you re-upload?
Reupload, please. File is damaged
File seems to be damaged. Could you please re up? Many Thanks
File is NOT damaged.
Unfortunately it seems that it is. I downloaded it two times. Same message for damaged file or unknown format file. Keep up the good work mate!
Sorry Admin, I have to agree. I’ve downloaded the .rar file 4 times and have not been able to open.
Any chance you could repost in another file format please?
Thanks for all you do!
Use WinRar
WinZip works if you’re using a Mac.
Thanks Steve – WinZip worked perfectly!
The Unarchiver on Mac works great and it’s free
Hi Admin,
Is it possible to have FLAC ?
Thank you at advance
Add FLAC
Thank you very much, Admin.
Le sujet de l’interaction de la musique dite “classique” et de la musique de films serait un sujet de thèse passionnant.
Pour moi qui étais hermétique à la musique classique contemporaine, la musique de films m’est apparue comme une continuation de ce que j’aimais dans la musique classique jusqu’au début du XXème siècle, quelles que soient ses formes (symphonies, musique de chambre, concertos, poême symphonique, opéras, morceaux pour un seul instruments,etc). En fait, cela était historiquement logique puisque les premiers à avoir composé pour le cinéma étaient des musiciens classiques ou de formation classique. Le premier compositeur de musique de film serait le Français Camille SAINT-SAENS en 1907. HOLLYWOOD par exemple apportait à ces compositeurs ce que ne leur apportait pas leur art : L’argent. (Voir la biographie de Miklos ROZSA “double life”, qui veut tout dire).Si la musique d’HOLLYWOOD était mal vue sur la côte est des Etats-Unis, où seuls les spectacles musicaux de BROADWAY étaient considérés (on se souvient du “bide” que rencontrera Max STEINER au début des années cinquante quand il est venu jouer “Gone with the wind” !!!), elle s’est développée, enrichie à l’époque du parlant, où la musique s’est mise à accompagner les images (“King Kong” de Max STEINER). Tous ces grands musiciens continuaient pour la plupart en parallèle leurs compositions classiques. Ce phénomène s’est perpétué durant ce que l’on a appelé (à raison) l’âge d’or d’HOLLYWOOD. Je dirais que le dernier exemple de compositeur “hybride”, mi-classique, mi-soudtracks est peut-être André PREVIN (d’origine allemande et non française, comme pourrait le laisser supposer son pseudonyme). Elément symbole de cette époque charnière : John WILLIAMS a commencé sa carrière, notamment en travaillant avec André PREVIN (c’est ce qu’il explique à Anne-Sophie MUTTER, violonniste prodige découverte par KARAJAN, dans l’entretien bonus du blu-ray “John Williams in Vienna” – On notera de manière amusée que Anne-Sophie MUTTER aura pour second mari André PREVIN pendant 4 ans ( malgré leurs 34 ans d’écart). Apartir de cette génération “John WILLIAMS, nous avons des musiciens de cinéma à part entière, dont la plupart auront pour ambition de créer des oeuvres pour le répertoire clessique, comme s’ils gardaient un sentiment d’inériorité par rapport à leurs glorieux ainés. Et c’est souvent là que le résultat a pu être décevant (même avec John WILLIAMS). J’en viens (enfin) à Danny ELFMAN et son concerto”Eleven Eleven”. ELFMAN, admirable orchestrateur, parvient à nous offrir une oeuvre lumineuse avec ce concerto pour violon, où les parties orchestrales restent sans doute supérieures aux soli du violon, mais l’ensemble reste homogène et très réussi. Une des rares réussites justement d’un musicien de musique de films d’aujourd’hui, à mon avis, dans le métaverse (c’est un mot à la mode) de la musique classique (même si elle n’a plus rien à voir aujourd’hui avec ce qu’elle était avant justement que ne débute le phénomène de la musique de films. Tout ceci n’est que croisementss, paradoxes, continuations, transformations…). D’où le côté passionnant du sujet, dont j’ai surtout évoqué rapidement l’histoire américaine. Des raccourcis forcément simplistes et caricaturaux, vous m’en excuserez j’espère. La conclusion de tout ce charabia : Ecoutez d’urgence ce concerto du Grand danny ELFMAN (je suis beaucoup plus réservé en ce qui concerne le Piano Quartet…).