Thank you very much, Admin and Diogène. Je ne connais pas cette BO de Morricone mais 1995 a été une année où il a composé de belles choses : “L’uomo delle stelle” et “Sostiene Pereira”.
C’est un bon Morricone, qui donneras surtout au Maestro l’occasion de décliner la version chantée du score et « A Candele Spente » sur son excellent « Vatel » 6 ans plus tard. Quelques autres pistes lui ont servis de point de départ pour l’écriture de « Vatel » également. J’aime beaucoup ce sore.
Effectivement, le score est très révélateur des inspirations classiques du Maestro. Je passe le thème du générique, très réussi, frais, enlevé mais impersonnel : Ce pourrait être Henry Mancini sur “Basil détective privé”, Alan Silvestri sur “la souris” ou “le père de la mariée”, John Williams sur “maman j’ai raté l’avion” (lol)… C’est à partir du 2ème morceau que l’on retrouve l’univers de MORRICONE, avec ses fameux effets de pistes de violons croisées ou en canon. MORRICONE adorait manifestement le chant grégorien (pas représenté ici) mais surtout la musique baroque allemande, française et italienne et la musique de chambre du XVII ème siècle : Bach, Telemann, Haëndel, Pachelbel, Rameau, Couperin, Haydn, Scarlatti, Charpentier, Vivaldi, etc. (qui utiliseront pour la plupart “l’horloge musicale”, détail intéressant lorsque l’on pense à toutes les compositions de MORRICONE ayant recours à la boîte à musique ou au tic-tac de l’horloge) . MORRICONE utilise ses instruments de prédilection, caractéristiques de l’époque baroque (violon, épinette ou clavecin, flute, trompette, hautbois) et les choeurs (non présents ici). Autre source d’inspiration importante du XIXème siècle cette fois : l’opéra italien (mais non représenté ici). Maintenant, 23 pistes, c’est beaucoup dans la mesure où MORRICONE ne développe pas beaucoup. C’est souvent répétitif, mais c’est un “travers” fréquent chez le Maestro sur une B.O. Mais sur un film, à la vision, ce sont des reprises continuelles qui imprègnent le spectateur, comme lorsque l’on répète une leçon pour bien la faire pénétrer dans l’esprit de l’auditoire. En résumé, une B.O. très agréable, légère mais un peu redondante sur la durée.
J’ai du mal à cerner “Vatel” : les quelques fois où je l’ai écouté, j’ai bien senti la maîtrise et le plaisir que prenait Morricone, sans qu’ aucun thème ne me fasse dresser l’oreille. Je vais suivre votre conseil et écouter les deux scores à peu d’intervalle.
Je suis rester a la porte de cette partition pendant des années. Jusqu’à ce que je réalise que Morricone s’était mis a la place d’un compositeur tout droit sortis du XVI siècles période ” renaissance ” donc….J’ai visionner le film et j’ ai trouver ce score absolument magistral.
A curious soundtrack by Morricone. Although his genius and “typical style” shines through in many tracks (no 6 or 8 for example), this rather late work often comes up with very American-family-movie-vibes, that I don’t know from any other works by Morricone – as if he had tried to fit the modern, shallow, middle-class movie style (or had to, to some extent?); a sort of bi-polar soundtrack by Morricone I daresay, but nevertheless an interesting one. Thanks for sharing.
J’ai bien écouté les deux partitions et effectivement il y a un cousinage certain entre elles. “Il notte e il momento” est une B.O agréable mais assez passe-partout à l’arrivée, sans réel morceau qui sorte du lot, alors que “Vatel se révèle plus généreux avec ses compositions complexes et foisonnantes. “Il notte…” me fait penser à certaines B.O de Delerue (période américaine), où le job est fait mais sans supplément d’âme.
Et oui mon cher Jacques Boudineau, il faut bien faire des ” brouillons” avant d’accoucher de chefs-d’œuvres ….Cela dis, je ne considère pas non plus “Vatel” comme un chef-d’œuvre, c’est un excellent travail, un de plus pour le Maestro. ” la notte e il momento ” est un peu plus passe partout, néanmoins , ce score est assez agréable a écouté . Pour Delerue, oui, peut-être, mais l’on reste toutefois avec des œuvres marquante dans les deux cas, il suffit d’écouter les ” London Sessions” pour s’en apercevoir rapidement. Cela dit , l’expérience etat-unienne de Delerue est a rapprocher de celle de Morricone, notamment pour cet aspect ” impersonnel” qui n’est autres en réalité qu’une méthode de travail et de composition différente que celles dont nos deux protagonistes sont habitués sur le continent Européen. Je reconnais parfaitement le travail de Morricone et de Delerue dans leurs période Américaine respective, ce n’est pas qu’il n’y est pas d’âme la dedans, sinon, a quoi bon faire appel a Morricone ou a Delerue pour travailler aux états unis ? ils mettent nécessairement leurs ” âmes” dans les partitions qu’ils composent, mais pas de la même manière qu’en terrains conquis, en Europe.
Je suis d’accord avec vous, Diogène, il y a quand même une âme dans les compositions américaines de Delerue et Morricone, même si elles ont un côté prévisible ou plus convenu. Je me souviens qu’à propos des “Incorruptibles” Morricone racontait qu’il avait proposé à Brian De Palma plusieurs variations d’un même thème pour la séquence de fin avec comme consigne d’éviter d’en utiliser une en particulier, trop simpliste à ses yeux. Et évidemment, c’est celle-ci qui a été conservé dans le film. J’ai le sentiment que le travail avec les cinéastes européens se rapprochaient d’une collaboration active, nourrie d’échanges et d’idées, alors que celui avec les cinéastes américains relevaient davantage de la commande. Avec quelques exceptions importantes malgré tout, comme Terrence Malick et Warren Beatty pour Morricone et Jack Clayton pour Delerue.
je pense que c’est surtout culturel, les cinéastes Américains sont soumis a leurs maisons ‘ studio” de productions et ils doivent apporté un résultat probant et surtout efficace ! des compositeurs comme Morricone sont tout a fait capable de prendre une thématique générale et d’écrire une musique somptueuse par dessus, c’est sans problème pour des compositeur comme Delerue ou Morricone. Par contre, en Amérique, les coup de ciseaux vont bon train, que ce soit pour la musique ou le film lui même . Ce qui fait que , par exemple , sur ” la notte e il momento” , il est difficile de savoir ou le ciseau a couper et quels etaient les thématiques intégral ecrite par Morricone. On en a que des fractions je pense et de belles factures je trouve . Ceci est beaucoup moins vrais en Europe ou des compositeurs de cette trempe, impose, quasiment au réalisateur, leurs visions de la musique écrite pour le film et lors-ce que je dis ” impose” je parle surtout par le talent ! par exemple, l’on sais que Léone demandais a Morricone d’écrire des thèmes a l’avance pour faire jouer les acteurs sur la musique. Dans ce cas particulier, Morricone avais une vu d’ensemble de la thématique du film et le travail réalisé était tellement fantastique, qu’il n’était quasiment pas retouché. La même chose chez Delerue. Gabriel Yared compose encore comme cela en France. Le réalisateur lui parle du film et lui, sans même avoir vu une seule image, te compose les thématiques. Un theme comme celui du patient Anglais , qui va refuser cela ? Et bien aux etats unis c’est possible ! yared en a fait l’experience avec ” troy par exemple” . Et pour en revenir a Morricone, il fût un temps ou Hollywood lui a faits des ponts d’or, pour qu’il devienne la propriété d’un studio la bas , avec villa sur les hauteurs , limousine plus le chauffeurs , etc etc le Zimmer Italien quoi ! Morricone n’a rien voulu savoir et sa liberté artistique il l’a complétement conservé. Sinon , a l’heure qu’il est, il aurais pondu des centaines de scores toujours sur les mêmes thèmes avec des restrictions longues comme le bras pour servir de la soupe en veux tu en voila sur des decennies…..L’efficacité en Amérique, c’est leurs âmes de combat en toutes choses. Dans bien des domaines, c’est parfait, mais dans les milieux artistiques , c’est la catastrophe et cela ne fais pas de bien aux gens non plus.
D’ailleurs, c’est le vide artistique en matière de compositeurs de musique de films aux Etats-Unis depuis un moment. Entre Danny Elfman qui fait la même chose depuis 20 ans et Hans Zimmer à la ligne mélodique plus que limitée, on peut dire que c’est morne plaine dans le cinéma américain. De temps en temps, Desplat fait un truc pas mal, mais franchement j’ai du mal à y trouver mon compte.
c’est un peu pareil partout dans le monde occidental et pas que dans la musique . Je ne me rappel même plus a quand date la dernière fois ou je me suis déplacé en salle pour aller voir un film au cinéma, qu’il soit Américain ou Européen d’ailleurs……Heureusement qu’il reste encore quelques valeurs sure de temps en temps.. c’est sur le continent Asiatique que les choses les plus intéressante ce passe actuellement. Le dernier Scorsese est formidable par contre, je l’ai vu deux fois. pour ce qui est de la musique de film, RAS, le calme plat , heureusement, je suis passionné par d’autres genre musical ou cela se maintient d’une certaine manière.
Ah, il y a dans “Killers of the flower moon” un moment musical assez jouissif : au début, quand les indiens enterrent je ne sais plus quoi et que du pétrole sort du sol, le morceau accompagne merveilleusement bien l’effet de surprise. La partition est de Robbie Robertson, un habitué de Scorsese. Je vais toujours beaucoup au cinéma, et là je dois reconnaitre que le cinéma américain est devenu moribond. Les belles choses nous viennent surtout d’Asie comme vous dites très justement, mais d’Europe aussi : Jonathan Glazer, Victor Erice, Michelangelo Frammartino …
Je t’avoue, mon cher Jacques Boudineau , que je ne connais aucuns noms de ta liste ” Européenne “, mais c’est une bonne nouvelle, je m’en vais noter tout cela de ce pas. Tout n’est donc pas si noir….Les films ” sociétaux ” a la Française, avec ou sans palme d’or, ont tendance a m’exaspérè quelque peu, pour ne pas dire autre chose……..Ton optimisme est contagieux, as tu quelques titres a me conseiller par hasard ?
Mon cher Diogène, voici quelques titres découverts en salles ces dernières années qui m’ont marqué suffisamment pour avoir envie de les partager : “Il Buco” de Michelangelo Frammartino, “EO” de Jerzy Skolimowski, “Bowling Saturne” de Patricia Mazuy, “Désordres” de Cyril Schäublin, “Chien de la casse” de Jean-Baptiste Durand, “Vers un avenir radieux” de Nanni Moretti, “La zone d’intérêt” de Jonathan Glazer, “Armaggedon Time” de James Gray (tiens, un américain !). Et moi aussi, les films sociétaux me gonflent au delà du raisonnable.
Merci mon cher Jacques, je copie colle tout cela dans mon pense bête numérique et dés que possible j’essaie de me mater tout cela, ou du moins une partie et moi je te fait connaître le dernier film que j’ai vu en salle, ca commence a daté lol …… https://www.youtube.com/watch?v=75CsHsl27iY
26 comments
Thanks!
Thank you very much!! 🙂
Thank you so! Cheers!!
Thank you so diogene! Cheers
Gracias por compartirla.
Appreciate the share Admin and diogene 🙂
Thank you very much, Diogène and Admin !!!
Thank you very much 🙂
Hvala.
Thank you very much, Admin and Diogène.
Je ne connais pas cette BO de Morricone mais 1995 a été une année où il a composé de belles choses : “L’uomo delle stelle” et “Sostiene Pereira”.
C’est un bon Morricone, qui donneras surtout au Maestro l’occasion de décliner la version chantée du score et « A Candele Spente » sur son excellent « Vatel » 6 ans plus tard.
Quelques autres pistes lui ont servis de point de départ pour l’écriture de « Vatel » également.
J’aime beaucoup ce sore.
Effectivement, le score est très révélateur des inspirations classiques du Maestro.
Je passe le thème du générique, très réussi, frais, enlevé mais impersonnel : Ce pourrait être Henry Mancini sur “Basil détective privé”, Alan Silvestri sur “la souris” ou “le père de la mariée”, John Williams sur “maman j’ai raté l’avion” (lol)…
C’est à partir du 2ème morceau que l’on retrouve l’univers de MORRICONE, avec ses fameux effets de pistes de violons croisées ou en canon.
MORRICONE adorait manifestement le chant grégorien (pas représenté ici) mais surtout la musique baroque allemande, française et italienne et la musique de chambre du XVII ème siècle : Bach, Telemann, Haëndel, Pachelbel, Rameau, Couperin, Haydn, Scarlatti, Charpentier, Vivaldi, etc. (qui utiliseront pour la plupart “l’horloge musicale”, détail intéressant lorsque l’on pense à toutes les compositions de MORRICONE ayant recours à la boîte à musique ou au tic-tac de l’horloge) . MORRICONE utilise ses instruments de prédilection, caractéristiques de l’époque baroque (violon, épinette ou clavecin, flute, trompette, hautbois) et les choeurs (non présents ici). Autre source d’inspiration importante du XIXème siècle cette fois : l’opéra italien (mais non représenté ici).
Maintenant, 23 pistes, c’est beaucoup dans la mesure où MORRICONE ne développe pas beaucoup. C’est souvent répétitif, mais c’est un “travers” fréquent chez le Maestro sur une B.O. Mais sur un film, à la vision, ce sont des reprises continuelles qui imprègnent le spectateur, comme lorsque l’on répète une leçon pour bien la faire pénétrer dans l’esprit de l’auditoire.
En résumé, une B.O. très agréable, légère mais un peu redondante sur la durée.
J’ai du mal à cerner “Vatel” : les quelques fois où je l’ai écouté, j’ai bien senti la maîtrise et le plaisir que prenait Morricone, sans qu’ aucun thème ne me fasse dresser l’oreille. Je vais suivre votre conseil et écouter les deux scores à peu d’intervalle.
Je suis rester a la porte de cette partition pendant des années. Jusqu’à ce que je réalise que Morricone s’était mis a la place d’un compositeur tout droit sortis du XVI siècles période ” renaissance ” donc….J’ai visionner le film et j’ ai trouver ce score absolument magistral.
Thanks!
A curious soundtrack by Morricone. Although his genius and “typical style” shines through in many tracks (no 6 or 8 for example), this rather late work often comes up with very American-family-movie-vibes, that I don’t know from any other works by Morricone – as if he had tried to fit the modern, shallow, middle-class movie style (or had to, to some extent?); a sort of bi-polar soundtrack by Morricone I daresay, but nevertheless an interesting one. Thanks for sharing.
J’ai bien écouté les deux partitions et effectivement il y a un cousinage certain entre elles.
“Il notte e il momento” est une B.O agréable mais assez passe-partout à l’arrivée, sans réel morceau qui sorte du lot, alors que “Vatel se révèle plus généreux avec ses compositions complexes et foisonnantes. “Il notte…” me fait penser à certaines B.O de Delerue (période américaine), où le job est fait mais sans supplément d’âme.
Et oui mon cher Jacques Boudineau, il faut bien faire des ” brouillons” avant d’accoucher de chefs-d’œuvres ….Cela dis, je ne considère pas non plus “Vatel” comme un chef-d’œuvre, c’est un excellent travail, un de plus pour le Maestro. ” la notte e il momento ” est un peu plus passe partout, néanmoins , ce score est assez agréable a écouté . Pour Delerue, oui, peut-être, mais l’on reste toutefois avec des œuvres marquante dans les deux cas, il suffit d’écouter les ” London Sessions” pour s’en apercevoir rapidement. Cela dit , l’expérience etat-unienne de Delerue est a rapprocher de celle de Morricone, notamment pour cet aspect ” impersonnel” qui n’est autres en réalité qu’une méthode de travail et de composition différente que celles dont nos deux protagonistes sont habitués sur le continent Européen. Je reconnais parfaitement le travail de Morricone et de Delerue dans leurs période Américaine respective, ce n’est pas qu’il n’y est pas d’âme la dedans, sinon, a quoi bon faire appel a Morricone ou a Delerue pour travailler aux états unis ? ils mettent nécessairement leurs ” âmes” dans les partitions qu’ils composent, mais pas de la même manière qu’en terrains conquis, en Europe.
Je suis d’accord avec vous, Diogène, il y a quand même une âme dans les compositions américaines de Delerue et Morricone, même si elles ont un côté prévisible ou plus convenu. Je me souviens qu’à propos des “Incorruptibles” Morricone racontait qu’il avait proposé à Brian De Palma plusieurs variations d’un même thème pour la séquence de fin avec comme consigne d’éviter d’en utiliser une en particulier, trop simpliste à ses yeux. Et évidemment, c’est celle-ci qui a été conservé dans le film. J’ai le sentiment que le travail avec les cinéastes européens se rapprochaient d’une collaboration active, nourrie d’échanges et d’idées, alors que celui avec les cinéastes américains relevaient davantage de la commande. Avec quelques exceptions importantes malgré tout, comme Terrence Malick et Warren Beatty pour Morricone et Jack Clayton pour Delerue.
je pense que c’est surtout culturel, les cinéastes Américains sont soumis a leurs maisons ‘ studio” de productions et ils doivent apporté un résultat probant et surtout efficace ! des compositeurs comme Morricone sont tout a fait capable de prendre une thématique générale et d’écrire une musique somptueuse par dessus, c’est sans problème pour des compositeur comme Delerue ou Morricone. Par contre, en Amérique, les coup de ciseaux vont bon train, que ce soit pour la musique ou le film lui même . Ce qui fait que , par exemple , sur ” la notte e il momento” , il est difficile de savoir ou le ciseau a couper et quels etaient les thématiques intégral ecrite par Morricone. On en a que des fractions je pense et de belles factures je trouve . Ceci est beaucoup moins vrais en Europe ou des compositeurs de cette trempe, impose, quasiment au réalisateur, leurs visions de la musique écrite pour le film et lors-ce que je dis ” impose” je parle surtout par le talent ! par exemple, l’on sais que Léone demandais a Morricone d’écrire des thèmes a l’avance pour faire jouer les acteurs sur la musique. Dans ce cas particulier, Morricone avais une vu d’ensemble de la thématique du film et le travail réalisé était tellement fantastique, qu’il n’était quasiment pas retouché. La même chose chez Delerue.
Gabriel Yared compose encore comme cela en France. Le réalisateur lui parle du film et lui, sans même avoir vu une seule image, te compose les thématiques. Un theme comme celui du patient Anglais , qui va refuser cela ? Et bien aux etats unis c’est possible ! yared en a fait l’experience avec ” troy par exemple” . Et pour en revenir a Morricone, il fût un temps ou Hollywood lui a faits des ponts d’or, pour qu’il devienne la propriété d’un studio la bas , avec villa sur les hauteurs , limousine plus le chauffeurs , etc etc le Zimmer Italien quoi ! Morricone n’a rien voulu savoir et sa liberté artistique il l’a complétement conservé. Sinon , a l’heure qu’il est, il aurais pondu des centaines de scores toujours sur les mêmes thèmes avec des restrictions longues comme le bras pour servir de la soupe en veux tu en voila sur des decennies…..L’efficacité en Amérique, c’est leurs âmes de combat en toutes choses. Dans bien des domaines, c’est parfait, mais dans les milieux artistiques , c’est la catastrophe et cela ne fais pas de bien aux gens non plus.
D’ailleurs, c’est le vide artistique en matière de compositeurs de musique de films aux Etats-Unis depuis un moment.
Entre Danny Elfman qui fait la même chose depuis 20 ans et Hans Zimmer à la ligne mélodique plus que limitée, on peut dire que c’est morne plaine dans le cinéma américain. De temps en temps, Desplat fait un truc pas mal, mais franchement j’ai du mal à y trouver mon compte.
c’est un peu pareil partout dans le monde occidental et pas que dans la musique . Je ne me rappel même plus a quand date la dernière fois ou je me suis déplacé en salle pour aller voir un film au cinéma, qu’il soit Américain ou Européen d’ailleurs……Heureusement qu’il reste encore quelques valeurs sure de temps en temps.. c’est sur le continent Asiatique que les choses les plus intéressante ce passe actuellement. Le dernier Scorsese est formidable par contre, je l’ai vu deux fois. pour ce qui est de la musique de film, RAS, le calme plat , heureusement, je suis passionné par d’autres genre musical ou cela se maintient d’une certaine manière.
Ah, il y a dans “Killers of the flower moon” un moment musical assez jouissif : au début, quand les indiens enterrent je ne sais plus quoi et que du pétrole sort du sol, le morceau accompagne merveilleusement bien l’effet de surprise.
La partition est de Robbie Robertson, un habitué de Scorsese.
Je vais toujours beaucoup au cinéma, et là je dois reconnaitre que le cinéma américain est devenu moribond. Les belles choses nous viennent surtout d’Asie comme vous dites très justement, mais d’Europe aussi : Jonathan Glazer, Victor Erice, Michelangelo Frammartino …
Je t’avoue, mon cher Jacques Boudineau , que je ne connais aucuns noms de ta liste ” Européenne “, mais c’est une bonne nouvelle, je m’en vais noter tout cela de ce pas. Tout n’est donc pas si noir….Les films ” sociétaux ” a la Française, avec ou sans palme d’or, ont tendance a m’exaspérè quelque peu, pour ne pas dire autre chose……..Ton optimisme est contagieux, as tu quelques titres a me conseiller par hasard ?
Mon cher Diogène, voici quelques titres découverts en salles ces dernières années qui m’ont marqué suffisamment pour avoir envie de les partager : “Il Buco” de Michelangelo Frammartino, “EO” de Jerzy Skolimowski, “Bowling Saturne” de Patricia Mazuy, “Désordres” de Cyril Schäublin, “Chien de la casse” de Jean-Baptiste Durand, “Vers un avenir radieux” de Nanni Moretti, “La zone d’intérêt” de Jonathan Glazer, “Armaggedon Time” de James Gray (tiens, un américain !).
Et moi aussi, les films sociétaux me gonflent au delà du raisonnable.
Merci mon cher Jacques, je copie colle tout cela dans mon pense bête numérique et dés que possible j’essaie de me mater tout cela, ou du moins une partie et moi je te fait connaître le dernier film que j’ai vu en salle, ca commence a daté lol ……
https://www.youtube.com/watch?v=75CsHsl27iY