01. Benediction and Dream (2:32) 02. The Floating Bed (1:32) 03. Self-Portrait With Hair Down (1:10) 04. Alcoba Azul (1:39) 05. Solo Tu (1:23) 06. La Cavalera (1:40) 07. Viva La Vida (2:18) 08. The Journey (2:55) 09. Entrada and Adagio (3:15) 10. The Suicide of Dorothy Hale (0:45) 11. The Departure (2:12) 12. Coyoacan and Variations (2:34) 13. Rockefeller Center Meltdown (3:09) 14. Estrella Oscura (1:41) 15. Frida’s Letter (0:35) 16. Portrait of Lupe (2:15) 17. Still Life (1:33) 18. Burning Bed (1:09) 19. Burn It Blue (5:26)
@Diogène, Tiens, je viens de terminer un album que je te recommande mais que tu connais sans doute déjà : “Frida” d’Elliot GOLDENTHAL. Le film très intéressant par ailleurs (avec une excellente Salma HAYEK) raconte l’extraordinaire existence de Frida KAHLO, artiste peintre mexicaine, dont la passion pour la peinture lui aura permis de traverser les tragédies incessantes qui l’ont frappées (elle est morte à 47 ans). Pour illustrer musicalement ce sujet, l’on pouvait s’attendre à quelque musicien latino. Le choix s’est curieusement porté sur Elliot GOLDENTHAL (qui gagnera d’ailleurs son unique Oscar sur cette partition). Elève de COPLAND, étudiant à la Manhattan School of Music, il peut sembler tellement éloigné de la culture musicale mexicaine. Toutefois, j’ai vu qu’il avait été marqué par son enfance à Brooklyn dans les quartiers latins, et introduira ainsi dans ses œuvres à caractère classique des accents de musiques « populaires ». C’est exactement ce mélange iconoclaste et réussi que l’on retrouve dans “Frida”. A te lire,
Je t’avoue mon bon Laurent “et avec un peu plus de deux années de retards pour ma réponse” que je n’ai pas encore pris le temps d’écouter ce score, mai je te crois sur parole. Goldenthal est pourtant un compositeur que j’apprécie énormément. Il faut croire que c’est le sujet ou l’image peut-être erroné que je m’en fait qui retarde l’échéance. Cela dis , je suis toujours très en retard sur mes écoutes du moment, je passe du coq a l’âne très facilement et de manière spontanée entres divers courants musicaux,ce qui n’arrange rien dans mes choix d’écoutes du moment.Cela dis, je vais remédier a cela tout de suite. Merci , mon bon Laurent.
Mon bon @LAURENT, Je ne suis pas un très grand fan du folklore musical Mexicain et j’ai trouvé le traitement de la musique dans ce film très ” cliché”. Goldenthal a fait un bon travail en mêlant, comme tu l’a précédemment évoqué, sa touche atypique ici ” essentiellement atmosphérique” habituelle, tout en passant très habilement a des compositions thématiques a consonance Latine.Le travail effectué sur ce score est de bonne qualité bien sur, mais il ne me touche pas plus que cela en fait.En résumé, je trouve que cette œuvre manque manque cruellement de personnalité, de trame narrative et pour tout dire, de cohérence. Nous naviguons ici avec de trop rare incursion ” Goldenthalienne” si je puis dire . En ce sens et en ce sens seulement, de mon point de vue, c’est très réussis, mais a la manière d’une bonne bouteille d’Orangina, Goldenthal n’est pas parvenus a me secouer la pulpe avec ce score. Je ne pense absolument pas qu’Elliot Goldenthal soit directement responsable de cela ; c’est simplement la vision musical du réalisateur qui est retranscrite ici et qui se reflète dans cette partition. Je n’ai pas vu le film non plus, car le sujet ne m’intéresse pas du tout, donc mon opinion sera de toute évidence biaisée.Toutefois, je suis bien évidement convaincu que la musique fonctionne très bien dans son contexte, puis-ce qu’elle a été récompensé.Il me faut te préciser qu’a mon humble avis, une autre musique écrite pour ce film, par un autre compositeur , même Latino ! tel que Federico Jusid ou pourquoi pas, Nuno Malo par exemple , aurait fonctionner de la même manière , sinon mieux. Je t’encourage a ecouter , par exemple ” Amalia” de Nuno Malo, pour mieux comprendre ma perception des choses lorsque j’écoute un score relatant une autobiographie . Avec ce film, Malo s’inspire de la vie d’Amalia Rodrigues, l’icône du fado, pour illustrer son œuvre, sa vie personnel, sa carrière artistique et sa mort.Pas un instant les clichés folklorique liés a l’environnement socio-culturel et professionnel de l’heroîne du film ne font surface, hormis une chanson très connue, signée Amalia Rodrigues et interprété par elle même en guise de clin d’œil, ainsi qu’une piste de fado n’appartenant pas au répertoire de la Diva, parmi les 23 titres orignaux composés par Nuno Malo.La bande son se distingue par un magnifique thème principal qu’Ennio Morricone n’aurait sans doute pas renié, ainsi que par quelques thèmes aussi charmants qu’évocateurs, dans une construction musical narrative qui semble parfaitement en phase avec la trame du film.Le travail de composition d’Elliot Goldenthal sur Frida est obsoléte par comparaison. Bien que le sujet du film soit très différent, il accompagne lui aussi le destin d’une femme atypique avec un parcours de vie bien distinct jusqu’à sa mort . Cela dit, contrairement a Nuno Malo pour Amalia, Goldenthal n’a pas pleinement exploité les possibilités musicale que ce film pouvait lui offrir et ce ,pour X raisons. Nous connaissons tous les deux son talent exceptionnel pour créer des ambiances puissantes et marquante, mais ici, j’aurais grandement apprécier qu’il prenne davantage de risques, quitte a reverser les attentes et a s’aventurer dans une direction inattendue. Une approche plus audacieuse en somme , relayant l’aspect folklorique loin derrière….Mes oreilles aurais grandement apprécier. C’est mon point de Vue bien sur, cela n’enlève rien a la qualité de cette partition;
8 comments
Cheers
Thank you very much, Admin
@Diogène,
Tiens, je viens de terminer un album que je te recommande mais que tu connais sans doute déjà : “Frida” d’Elliot GOLDENTHAL. Le film très intéressant par ailleurs (avec une excellente Salma HAYEK) raconte l’extraordinaire existence de Frida KAHLO, artiste peintre mexicaine, dont la passion pour la peinture lui aura permis de traverser les tragédies incessantes qui l’ont frappées (elle est morte à 47 ans). Pour illustrer musicalement ce sujet, l’on pouvait s’attendre à quelque musicien latino. Le choix s’est curieusement porté sur Elliot GOLDENTHAL (qui gagnera d’ailleurs son unique Oscar sur cette partition). Elève de COPLAND, étudiant à la Manhattan School of Music, il peut sembler tellement éloigné de la culture musicale mexicaine. Toutefois, j’ai vu qu’il avait été marqué par son enfance à Brooklyn dans les quartiers latins, et introduira ainsi dans ses œuvres à caractère classique des accents de musiques « populaires ». C’est exactement ce mélange iconoclaste et réussi que l’on retrouve dans “Frida”. A te lire,
beautiful and complex
Great share, thank you very much Admin for this extraordinary score.
Je t’avoue mon bon Laurent “et avec un peu plus de deux années de retards pour ma réponse” que je n’ai pas encore pris le temps d’écouter ce score, mai je te crois sur parole. Goldenthal est pourtant un compositeur que j’apprécie énormément. Il faut croire que c’est le sujet ou l’image peut-être erroné que je m’en fait qui retarde l’échéance. Cela dis , je suis toujours très en retard sur mes écoutes du moment, je passe du coq a l’âne très facilement et de manière spontanée entres divers courants musicaux,ce qui n’arrange rien dans mes choix d’écoutes du moment.Cela dis, je vais remédier a cela tout de suite. Merci , mon bon Laurent.
Mon bon @LAURENT, Je ne suis pas un très grand fan du folklore musical Mexicain et j’ai trouvé le traitement de la musique dans ce film très ” cliché”. Goldenthal a fait un bon travail en mêlant, comme tu l’a précédemment évoqué, sa touche atypique ici ” essentiellement atmosphérique” habituelle, tout en passant très habilement a des compositions thématiques a consonance Latine.Le travail effectué sur ce score est de bonne qualité bien sur, mais il ne me touche pas plus que cela en fait.En résumé, je trouve que cette œuvre manque manque cruellement de personnalité, de trame narrative et pour tout dire, de cohérence. Nous naviguons ici avec de trop rare incursion ” Goldenthalienne” si je puis dire . En ce sens et en ce sens seulement, de mon point de vue, c’est très réussis, mais a la manière d’une bonne bouteille d’Orangina, Goldenthal n’est pas parvenus a me secouer la pulpe avec ce score. Je ne pense absolument pas qu’Elliot Goldenthal soit directement responsable de cela ; c’est simplement la vision musical du réalisateur qui est retranscrite ici et qui se reflète dans cette partition. Je n’ai pas vu le film non plus, car le sujet ne m’intéresse pas du tout, donc mon opinion sera de toute évidence biaisée.Toutefois, je suis bien évidement convaincu que la musique fonctionne très bien dans son contexte, puis-ce qu’elle a été récompensé.Il me faut te préciser qu’a mon humble avis, une autre musique écrite pour ce film, par un autre compositeur , même Latino ! tel que Federico Jusid ou pourquoi pas, Nuno Malo par exemple , aurait fonctionner de la même manière , sinon mieux. Je t’encourage a ecouter , par exemple ” Amalia” de Nuno Malo, pour mieux comprendre ma perception des choses lorsque j’écoute un score relatant une autobiographie . Avec ce film, Malo s’inspire de la vie d’Amalia Rodrigues, l’icône du fado, pour illustrer son œuvre, sa vie personnel, sa carrière artistique et sa mort.Pas un instant les clichés folklorique liés a l’environnement socio-culturel et professionnel de l’heroîne du film ne font surface, hormis une chanson très connue, signée Amalia Rodrigues et interprété par elle même en guise de clin d’œil, ainsi qu’une piste de fado n’appartenant pas au répertoire de la Diva, parmi les 23 titres orignaux composés par Nuno Malo.La bande son se distingue par un magnifique thème principal qu’Ennio Morricone n’aurait sans doute pas renié, ainsi que par quelques thèmes aussi charmants qu’évocateurs, dans une construction musical narrative qui semble parfaitement en phase avec la trame du film.Le travail de composition d’Elliot Goldenthal sur Frida est obsoléte par comparaison. Bien que le sujet du film soit très différent, il accompagne lui aussi le destin d’une femme atypique avec un parcours de vie bien distinct jusqu’à sa mort . Cela dit, contrairement a Nuno Malo pour Amalia, Goldenthal n’a pas pleinement exploité les possibilités musicale que ce film pouvait lui offrir et ce ,pour X raisons. Nous connaissons tous les deux son talent exceptionnel pour créer des ambiances puissantes et marquante, mais ici, j’aurais grandement apprécier qu’il prenne davantage de risques, quitte a reverser les attentes et a s’aventurer dans une direction inattendue. Une approche plus audacieuse en somme , relayant l’aspect folklorique loin derrière….Mes oreilles aurais grandement apprécier. C’est mon point de Vue bien sur, cela n’enlève rien a la qualité de cette partition;
Thank you very much.