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Genre: Score
Date: 2001
Country: Italy
Audio codec: MP3
Quality: 320 kbs
Playtime: 47:20
1. Petra (4:21)
2. Arborea (3:41)
3. Giungla Verde (2:23)
4. Il Re Degli Ingordi (2:46)
5. Foresta Incantata (3:33)
6. Frange di Nuvola (3:03)
7. Vortice (3:36)
8. Il Canto Della Terra (1:56)
9. Gli Allegri Animati (1:37)
10. Il Ghiottone (1:32)
11. Andante Grazioso (1:16)
12. La Guerra (4:20)
13. Canto di Amneris (3:02)
14. Canto di Aida (2:44)
15. Il Mostro (2:42)
16. Tema di Aida in Arborea (4:47)
10 comments
Thanks a lot!! Been lookiing for the one like crazy!
Thanks!
Could we get this one in flac, please? Many thanks.
@diogène
L’oeuvre d’Ennio MORRICONE, qui a été (et restera je pense) le plus prolifique des compositeurs de musiques de films, téléfilms et séries TV, cette oeuvre, donc, ressemble a un iceberg : il y a la partie visible, c’est-à-dire les partitions populaires et internationalement connues, et la partie “sous l’eau”, qui est beaucoup plus importante. La caractéristique de cet “iceberg” est que la qualité de la glace est aussi bonne au-dessus ou en-dessous du niveau de l’eau…”Aida Degli Alberi” en est un nouvel exemple. Sur un projet apparemment anodin ( un petit dessin animé italien de 78 mn), le Maestro non seulement accepte de l’illuster mais en plus y met, comme à son habitude, tout son art et sa passion de la musique. MORRICONE respire, boit, mange musique…Si je mets de côté un chanson avec une voix masculine peu agréable à entendre (mais c’est un dessin animé), les 2 autres chansons sont fort joliment interprétées par une voix féminine, surtout la 2ème. Le morceau de bravoure est sans conteste le dernier de l’album “Tema di Aida in Arborea”, avec les trompettes chères au compositeur, qui feraient fondre les murs de Jéricho, mais aussi ce que j’aime toujours chez MORRICONE c’est la base de fond des violons. C’est superbe, et j’ai enchaîné inconsciemment sur “Lonesome Dove ” de POLEDOURIS. Si tu écoutes le 1er morceau, il y a un cousinage auquel m’a amené l’écoute…Etonnant…”Arborea”, “Foresta incantanta””Il canto della Terra” “Canto di Aida” sont d’une musicalité enchanteresse. C’est sans doute la meilleure façon d’apprendre aux enfants (et à leurs parents si besoin) ce que peut être une très bonne musique…Merci pour ce partage, mon bon Diogène !
Bien l’bonjour mon bon Laurent !
C’est toujours un réel plaisir de te lire puis-ce que tu évoque avec tes mots , ce que j’aurais pu dire moi , avec les miens et la métaphore que tu utilise avec l’Iceberg est tout a fait juste et a propos concernant l’œuvre de Ennio Morricone .
Même s’il est vrais qu’il y a aussi dans son œuvre pas mal de redite comme pour cet Opus en particulier ou il se resservira du thème principal pour une autre très belle œuvre écrite pour la télévision « Nostromo ». Mais sa science de la déclinaison thématique était telle ! Que finalement l’on crois découvrir un nouveau thème a chaque fois, bien qu’il sois le même remanié dans une mouture différente
Je pense, « et tu l’a fort justement souligné », que Morricone était avant toutes choses une bête de travail, allant sans cesse de l’avant et qui a nourris son style musical atypique en se calant en juxtaposition de tout les courants musicaux qu’il a rencontré dans sa carrière, s’en nourrissant, s’en abreuvant, surfant dessus même, pour s’en accaparé l’essence et le retranscrire dans son style.
Toujours avec la même honnêteté artistique, dans un processus de création inventif et en perpétuel renouvellement, ce qui lui a permis d’être a chaque époque, toujours a la pointe et en même temps, toujours dans son style.
C’est pourquoi parcourir l’œuvre de Morricone est passionnante, elle se rapporte toujours a une époque, a un cinéma de genre et pour lui, a une période ou radicalement, il pouvais passer d’une période dite « Française » a une période dite : « Américaine » ou tel un caméléon, il va imposer son style, son sens de la composition et sa créativité artistique en devenant « a son époque » peut-être le seul compositeur de music de film Européen a être autant demander par les réalisateurs a succès outre atlantique.
C’est un caméléon Morricone , dans le vrais sens du terme ….Mais ce qui me touche le plus chez lui , c’est son honnêteté artistique , qui fait que a partir du moment ou il dis « oui » a un projet , il ne regarde pas si le réalisateur est connus ou inconnus ou s’il va gagner beaucoup d’argent , si la musique qu’il écris est pour la télévision ou pour le cinéma , non , il compose de la musique avec la même intransigeance , la même honnêteté artistique , dans tous les cas de figure rencontré .
Ce qui fait mon bon Laurent, que la partie invisible de l’Iceberg recèle encore beaucoup de surprise, mais avec l’aide du réchauffement climatique, tonton diogene te laissera un petit drapeaux bien amicalement pour que tu y jette une oreille, avant que ça fonde……lol
Ps : et selon moi Jerry Goldsmith bien qu’etats-uniens etait de la même mouture que Ennio. C’est pourquoi j’aime autant parcourir l’œuvre de l’un comme de l’autre, bien qu’ils aient un style et un parcours bien différent, dans l’esprit par contre, ils sont similaires….
Autre période, autre style ….et toujours cette singularité dans sa music, comme disait Lerouge , « Morricone est un genie eternel…. »
https://www.youtube.com/watch?v=zeJ9TuNBmG4
Mon bon Diogène,
J’ai effectivement pensé à Jerry GOLDSMITH en écrivant mon post…Tu as tout à fait raison…
Pour ce qui est du compositeur “caméléon”, je l’ai évoqué dans un post précédent, je comprends ce que tu veux dire. Mais il y a toujours “le style MORRICONE”, quel que soit le sujet. Tu l’as écrit : MORRICONE fait du MORRICONE, comme GOLDSMITH fait du GOLDSMITH…Leur talent est forcément supérieur puisqu’il créeà eux seuls une sonorité musicale reconnaisable entre toutes. Pour moi, le compositeur “caméléon” est celui qui se fond dans le décor qu’on lui donne, sans style à part entière, seul son talent s’inspirant de ses homologues pour les plus grands (j’ai déjà évoqué John DEBNEY, JOHN POWELL, ajoutons peut-être par exemple Alan SILVESTRI…). Un peu comme pour les réalisateurs. Certains ont leur empreinte (John FORD, Howard HAWKS, Alfred HITCHCOCK, Douglas SIRK, Fritz LANG, Stanley KUBRICK, Brian de PALMA, Quentin TATANTINO….) et d’autres sont d’excellents “faiseurs” (Richard THORPE, Alan DWANN, George SIDNEY, André De TOTH, George SHERMAN, Henry HATHAWAY…). je ne sais pas si je me fais bien comprendre. En tout cas, l’Iceberg MORRICONE peut faire couler tous les TITANIC…C’est effectivement un génie éternel et je comprends le manque que tu peux ressentir. A te lire,
l’aspect caméléon dont je te parle dans le sens de mon post mon bon Laurent , n’aborde pas l’aspect ” de surface ” stylistique propre aux compositeur que tu cite , mais plutôt a l’approche d’un courant musical qu’ils perçoivent chez les autres et dont ils se rendent maître a leurs maniere , allant parfois jusqu’à réinventé le style d’origine pour s’en approprier les codes et en faire une nouvelle norme .
Ce qui fais qu’un Jerry Goldsmith est aussi immédiatement reconnaissable dans ses thématique que dans ses mouvements musicaux liés a l’action .
ce qui fais que lors-ce que tu écoute Papillon , ou la Planete des singes tu tombe chez ce compositeur dans une veritable création artistique et atypique propre a ce compositeur , chose que Silvestri ” par exemple ” ne serais pas capable de produire , j’adore prédator de silvestri par exemple , mais Goldsmith en aurais surement fais autre chose , il aurais pu rester en surface comme decider d’aller en profondeur, tu comprends le sens de ce que je te dis ? C’est difficile a exprimé .
Morricone a le sens du théme et de la declinaison , il en a tartiné ses scores sur des Km…..Par contre , il s’est approprié les codes du Giallo , il a su se revelé créatif sur Oceano , Sardegna , Il sorriso del grande tentatore , il a crée des messes ” luciferienne ” sur queimada ou com Maddalena, dans un processus de création lié a son époque , mais aussi hors de celles ci…… Logan Run de Goldsmith , moi j’adore , Freud aussi et dans le même temps j’adore le Goldsmith de Rambo , total recall et cie….
Mon bon Diogène,
Tout est question d’expression, mais nous parlons et pensons la même chose.
L’animal totem de tous ces grands compositeurs d’exception serait plutôt pour moi le Lion, aux multiples rugissements mais reconnaissables entre tous, et qui dominent la savane musicale, laissant leur empreinte caractéristique sur le sol…Mais cette référence animalière est bien anecdotique. L’important est ce que tu décris très justement. Ne voulant renier mes “idoles”, j’évoquerai volontairement un autre Lion de la sorte, John WILLIAMS, pour qui tu connais mon attachement. “Music save the Kings ! “ou plutôt “the Kings save the Music !” A te lire,
oui mon bon Laurent , John williams disparu et c’est deja la fin du monde pour nous autres beophile, mais ne parlons pas de malheur, il y en a deja assez comme cela , d’autant que le bougre dois travailler d’arrache pied actuellement pour nous livrer peut-être ” son chant du cygne ” . en tous les cas, cela nous feras du bien de nous mettre un nouveau John Williams entre les feuilles ….
J’ai d’ailleurs réécouter E.T tout a l’heure , c’est une partition sur laquelle je reviens souvent . Quelle Maestria ! moi tous ses compositeurs , je les verrais plus rentrer dans une lyre géante en pleine lumiere au bout du tunnel …lol
a te lire mon bon Laurent , je viens de me taper le dernier Shore et franchement je me suis fais chier d’un bout a l’autre de la partition….
Place a Giacchino !
Thank you very much.